L'histoire est assez simple.
Un lendemain de soirée bien remplie chez les sympathiques parents d'un ami de Martin, je me suis retrouvée lourde, vaseuse, tendue. Mal.
Depuis plusieurs jours, j'avais des douleurs à l'estomac et puis tout un tas de petites choses qui, ce jour-là (et suite à un cheminement en cours que je n'avais pas forcément détecté), m'ont fait me demander si je n'étais pas intolérance à certains aliments que je mangeais.
Claudette ma Maman fait attention à ce qu'elle mange. Au fil de ses rencontres, de ses découvertes, de ses croyances, elle pioche ce qui fait sens pour elle et l'applique. En l'occurrence, elle a par exemple pris le parti de ne plus consommer de lait de vache. (Je vous passe le couplet sur le lactose pour le moment). Je pense que son choix ne s'est pas opéré d'un point de vue scientifique, mais plutôt holistique. Claudette a une tendance, holistique. Toujours est-il que, de fait, j'ai eu des discussions avec Claudette.
Catherine, depuis plusieurs mois à présent, s'est astreinte à un régime alimentaire personnalisé. Son séjour en Nouvelle-Zélande et une phase d'écoute attentive de son état, lui ont permis d'identifier des intolérance alimentaires. J'ai eu des discussions avec Catherine.
A cela ce sont ajoutées des lectures, (impressionnants les blogs), sur le crossfit, le fitness, la nutrition, le métabolisme, le running, le paléo, le régime Seignalet... A boire et à manger.
Depuis la mi-août donc, je mange différemment. Et petit à petit, je tente de faire manger Olivier, Martin et Jeanne différemment.
Olivier n'accorde qu'assez peu de temps à l'alimentation : il me voit faire, me suit et manifeste même une certaine forme d'intérêt à l'explication des changements en cours.
En ce qui concerne Martin et Jeanne, il n'y a pas d'interrogation majeure. Rien de nouveau : quand ils ont faim, ils mangent. Quand ils n'aiment pas, ils disent : "Je n'en veux plus, mais c'était très bon !..." Je sais cependant, en ce qui concerne Martin, que l'argument du manger sain, manger mieux n'est pas négligeable. Il est le pur produit du "Ne mange pas trop gras, trop salé, trop sucré !" A une époque, il ne voulait plus consommer de fruits parce qu'il y avait du sucre dedans...
Sinon, concrètement ?
Les premiers jours ont consisté à évacuer totalement les produits laitiers (lait, beurre, crème, fromage, yaourt), les produits à gluten (pâtes, pain (de mie), farine de blé), les biscuits et l'alcool. Les premiers jours ont consisté à limiter la consommation de produits manufacturés et de sucre. De fait, il a bien fallu trouver d'autres choses à manger... Des légumes (frais et congelés), des fruits (plus qu'avant), des fruits secs, des fruits à coque, du chocolat noir, des oeufs, de la viande. Des tisanes aussi.
Ce qui est amusant lorsqu'on pose des contraintes sur l'alimentation, c'est qu'on explore d'autres voies. Il en est de même dans tous les domaines : la contrainte incite à la créativité. J'aime bien. J'ai donc poursuivi mes consultations de blogs, goûté des produits qui m'étaient étrangers ou peu connus, réalisé des recettes que je ne pratiquais pas jusqu'à présent. C'est ce que j'expliquais à Olive : c'est agréable, enrichissant, de réaliser qu'il existe des farines de presque tout, des huiles de plein de choses, des laits de tas de trucs ou des noix de partout. La découverte de la diversité alimentaire fait du bien.
A part ça et parce que c'était le sujet premier de cet article, je vais faire un pain labelisé de paléo pour les petits cet après-midi. Une de mes nouvelles orientations consiste en ce qui les concerne à réduire la consommation de biscuits industriels...
Voici la recette empruntée à madame Stéphanie de En mode P@léo.
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