mercredi 22 juillet 2015

La grande aventure His-Tor-Ique (5e)

Un peu de grisaille, de temps à la maison et hop ! "Nos héros reprennent leur route..."

Après cette métamorphose, l’hydre balaya énormément de gardes. Tor n’y prêtait pas trop attention. Ique était un peu étonnée mais continuait à se battre. His quant à lui, vint aider sa petite hydre.
Après ça, les héros réussirent à repousser l’armée. Mais un des survivants parmi les gardes leur lança : « Vous avez gagné une bataille, mais pas la guerre ! ».
Tor dit : « Quel beau combat ! ». His regarda Hippocent : « Et c’est grâce à qui ? ». Les deux autres héros se mirent à rire.


CHAPITRE 9 – LES LIEUTENANTS DE L’HISTORIQUE (1ère partie)

Les héros reprirent leur route.
Soudain, Ique se rappela du combat : « Vous vous souvenez de l’équipement que portaient les gardes que nous avons affrontés ? ».
Tor aussi se rappela : « Mais oui ! Ils avaient des tenues rouges alors que, lors de notre premier combat, l’armée de l’Historique était en noir ! ».
Ils se dirent que l’Historique avait des lieutenants. His demanda à ses amis : « Il ne va quand même pas falloir les affronter ? ». Tor protesta : « Tu exagères ! Ca nous fera un bon échauffement avant de combattre l’Historique ! ». Ique renchérit : « Il a raison. ».

En avançant, nos héros arrivèrent à la porte d’un grand palais. Ils entrèrent. Mais dès qu’ils fermèrent la porte, des gardes à équipement noir les menacèrent avec des lances. Seul Tor n’était pas effrayé. Il dégaina son Epache en forme épée : les gardes prirent leurs jambes à leur cou. Tor dit en riant : « J’ai apeuré les apeureurs ! ». Les autres héros étaient rassurés. Ique dit : « Quelle bande de poules mouillées… ».

Les compagnons avancèrent et montèrent les escaliers. Ils arrivèrent tout en haut de la tour du château. Le chef des gardes à équipement noir était là. Tor se jeta sur lui. Mais d’un saut très agile, le chef (Guldan) esquiva la frappe de Tor. Guldan enleva son masque et montra son vrai visage : c’était une tête de mort… Tor se fit repousser immédiatement. Guldan rit dans sa barbe : « Au suivant ! ».

His se jeta dans le combat et son hydre aussi. Ique avait très peur pour eux. Mais His toucha Guldan une fois, puis deux et ensuite l’harcela de coups. Guldan commençait à fatiguer : on ne voyait pas qu’il était blessé car c’était un mort-vivant. Il renvoya His et jeta Hippocent par la fenêtre. His et Tor ne parvenaient même plus à bouger. Guldan dit à Ique : « Il ne reste plus que toi ! Ca a été plus facile que Maître Historique l’avait prévu… ».

Ique portait le dernier espoir. Elle se lança à son tour dans la bataille et utilisa un sort qui la téléporta avec Guldan en plein désert. Ique dit à son adversaire : « Ce serait trop dangereux de se battre dans un château. ». Guldan se mit à rire : « Tu as peur ? ». Ique, folle de rage, se rua sur lui.
Mais Guldan pratiquait aussi la magie. Il échangea son corps avec celui d’Ique et continua l’attaque qu’Ique avait commencée. Ique ne savait pas quoi faire.
Soudain, elle eut une idée : l’Historique avait le pouvoir de faire exploser ce qu’il regardait : Ses lieutenants maîtrisaient aussi cette capacité. Ique choisit donc de l’utiliser en regardant son nouveau corps.
Guldan ne comprit pas ce qu’elle comptait faire : L’échange n’était pas éternel et Ique allait bientôt réintégrer son corps. Guldan frappa donc le corps d’Ique avec toute sa force et rejoignit son corps d’origine.
Juste après, le corps de Guldan gonfla, gonfla et… il explosa.
Ique avait à peine la force de marcher. Elle lança tout de même le sort pour revenir à son point de départ, dans le château. Ses amis la cherchaient partout. C’est elle qui les retrouva. Elle était gravement blessée, jusqu’à en perdre connaissance.

...

« Ique ? Tu m’entends ?... Réveille-toi ! ». Ique rouvrit les yeux. Elle se réveilla près de ses amis, devant un feu de camp, à côté d’Hippocent blessé. Tor dit : « Tu as dormi toute une journée. Et His t’a sauvé la vie grâce à ses pouvoirs de soins. Nous allons rester ici jusqu’à demain. ». Ique demanda avec sa voix encore faible : « Où est Guldan ? ». « Ben on espérait que tu le saches… ». « Peu importe. Il vaut mieux se reposer ».


CHAPITRE 10 – LES LIEUTENANTS DE L’HISTORIQUE (2e partie)

Après quelques jours de repos, les héros reprirent leur route. En chemin, His rappela à ses amis qu’ils ne pensaient peut-être pas aux délais. Tor répondit : « C’est vrai qu’il ne reste que deux mois ».
A un moment, Tor faillit tomber. Ique le rattrapa d’un mouvement agile. Là, devant eux, un gigantesque abîme.
Ique dit à ses compagnons : « Mince ! Nous sommes coincés… ». « Que faire ? », demanda His. « On pourrait emprunter le chemin qui se trouve à gauche… ». Tor regarda : « Je ne vois même pas le bout », dit-il. Ique protesta : « Tu as une meilleure idée peut-être ? ». « Ben Ique, pour toi, ce n’est pas un problème. Tu peux voler. Pareil pour toi His. ». D’un seul coup, le soleil alla directement derrière une montagne. His se demanda : « Le temps passe plus vite ici ou quoi ? ». Et soudain un pont, juste devant eux. Tor n’était pas très confiant. Il dit : « Ce pont vient d’apparaître… Vous’ trouvez pas ça louche ? ». Ique lui répondit d’un air moqueur : « Tu préfères peut-être prendre le chemin dont tu ne vois pas le bout ? ». Tor était un peu embêté. Mais il dut suivre ses amis.

Après avoir passé le pont, ils se trouvèrent devant un château. Ique remarqua qu’il ressemblait beaucoup au palais de Guldan.

Ils entrèrent dans la demeure. Tout était silencieux. Il n’y avait pas un chat dans la salle. Les héros se séparèrent pour trouver leur prochain adversaire.

Tor se retrouva dans une salle remplie de miroirs. Il avança, mais soudain, ses reflets disparurent. Des ombres sortirent du sol et se jetèrent sur Tor. Celui-ci comprit aussitôt qu’il s’agissait des reflets des miroirs. D’un coup d’Epache (qui était en forme d’épée), Tor fit disparaître une des ombres, rien qu’en la touchant. Ce n’était que de la fumée. Pour s’en débarrasser plus facilement, Tor transforma son Epache en Hache et cassa le mur. Les ombres furent aspirées à l’extérieur.

His avançait (avec son hydre) dans une autre salle où il faisait très noir. Si noir, qu’il n’arrêtait pas de se prendre les murs. Soudain, il se fit griffer par un monstre : Généra était là ! His n’arrivait pas à le voir, mais le sentait. Il se fit à nouveau griffer et saigna un peu. Il eut une idée pour vaincre Généra : il attendit que Généra attaque encore. Il sentit l’air du mouvement de Généra et lui donna un grand coup. Généra tomba par terre. His porta la frappe finale. Généra disparut. Des lumières s’allumèrent.

Ique, elle aussi entra dans une salle. Elle se sentait regardée. Soudain, elle tomba dans une embuscade. Plein de monstres se mirent à l’attaquer. Elle arriva à en repousser un, mais juste après, un autre monstre lui donna une grande frappe, avec ses grosses griffes. « C’est la spécialité de Tor d’affronter plusieurs ennemis à la fois ! ». Lorsque tous les montres se jetèrent sur elle, Ique crut que c’était la fin. Mais d’un coup, tous les montres tombèrent en mille morceaux. Et surprise, Tor se trouvait juste devant elle. « Ca va Ique ? ». His débarqua à son tour : « J’ai entendu du bruit. ». Et là, il vit ses amis et leur demanda : « Vous n’avez rien trouvé ? ». Les héros répondirent : « Non… », mais ils remarquèrent enfin qu’une grande porte se trouvait dans la salle. Ils entrèrent et là, devant eux, se trouvait… Aglaé. Les héros n’en revenaient pas. Aglaé se jeta sur eux et frappa Tor et Ique de toutes ses forces. « Je veux d’abord His ! Après, ce sera votre tour ! ». His était d’accord pour lui accorder une revanche. Ils commencèrent le combat. His demanda à son hydre de veiller sur Tor et Ique pendant ce temps. Aglaé se permit d’attaquer la première. Son mouvement fut tellement rapide, qu’His ne put l’esquiver. Il se prit une grosse frappe mais parvint à encaisser. C’est His qui attaqua juste après. Il lança un sort qui fit une vague de lumière et aveugla Aglaé. His attaqua à nouveau d’une façon répétée. Lorsqu’Aglaé retrouva la vue, His s’accrocha à Aglaé et commença à absorber son énergie. Aglaé se débattait : rien à faire, elle n’avais plus de force. His lâcha Aglaé et transforma la puissance qu’il lui avait prise en énorme boule de feu. His lança son attaque mais, après ça, Aglaé était toujours là. His n’avait plus le choix. Il dut utiliser le sort qu’il avait créé. Il sortit un flacon de sa poche et se concentra. Une puissance psycho-kinésique entourait la zone. His se mit à crier très fort et créa un énorme cyclone. Aglaé fut emportée et His l’enferma dans le flacon qu’il remit dans sa poche.

Ses amis le rejoignirent et sortirent du château. « Nous allons bâtir le camp ici », dit Tor. « D’accord », dirent ses compagnons.

2 commentaires:

  1. "psycho-kinésique" pfiou, l'auteur a du vocabulaire

    Quant à Guldan, j'ai toujours su qu'il ne valait pas tripette

    L'Historique a-t-il un rapport avec les trois héros ?
    L'hydre est-elle une cheval de Troie ? (un comble)
    Aglaë a-t-elle une Sidonie ? (facile, je sais)
    Et surtout, les héros pourront-ils affronter l'Historique alors que Guldan leur a déjà donné du fil à retordre ?
    Y aura-t-il des sacrifices inévitables ?

    L'épopée est relancée !
    Merci à l'auteur en tous les cas, l'histoire prend corps !

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  2. Réponse de l'auteur : "C'est qui Sidonie ?", mais il a le sourire aux lèvres à la lecture de vos questions.
    (Des sacrifices... et puis quoi encore...)

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